esprit critique
de Vincent Josse
Vendredi 16 mars à 9h15
Quand même
Des conversations entre l'auteur Danièle Sallenave et la comédienne Marie-Catherine Conti est né Quand même le monologue d'une actrice qui raconte son parcours et son métier.
Un spectacle recommandé par Christine Siméone mis en scène et interprété par Marie-Catherine Conti au Théâtre du Lucernaire à Paris.
retranscription :
"C'est un spectacle qu'il faudrait que tout le monde voit, dans tous les villages de France, surtout ceux qui n'ont pas l'habitude d'aller au théâtre, qui n'osent pas,
Ou même qui pensent qu'on s'y ennuie ferme.
Le théâtre est un lieu de caresse et ils ne le savent pas;
On ne vous y caresse pas dans le sens du poil en général
Mais le plus souvent on en ressort plus beau.
Et c'est exactement ce qui se passe avec Marie-Catherine Conti dans ce Quand Même.
Pourquoi ?
Parce qu'elle y raconte
Son enfance,
Son père, avec son profil d'acteur
Son rêve à elle, devenir comédienne.
La rencontre avec Robert Bresson
... On se rencontrait au jardin des plantes devant la cage aux lions
Et finalement il a choisi quelqu'un d'autre...
Malgré les difficultés, Marie-Catherine Conti raconte
La magie du comédien sur scène,
Ces riens qui suffisent à faire apparaitre une réalité.
C'est quand tout est faux, que tout devient vrai.
Et avec tout ce faux très vrai, c'est le rôle du théâtre dans la cité.
Pas que pour rire
Pas que pour rêver
Mais pour éclairer la vie.
Le texte de Danielle Sallenave dit tout cela très subtilement
Et encore plus subtilement Marie-Catherine Conti met le corps au centre du texte,
Par la présence et le mouvement,
Par le simple état d'être comédienne.
Parce qu'elle est là toute seule,
Avec des riens, une lumière, un portique, qui font apparaître toutes les images de sa vie de comédienne. Car il ne suffit pas de dire "le théâtre c'est magique", il faut que toutes les fibres du corps le disent et le soulignent "
pour (ré) écouter la critique :
curseur: début : 04.12/ fin : 06.05
http://www.radiofrance.fr/franceinter/chro/espritcritique/
*******************************************************************************************************************
Commentaires