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au théâtre du LUCERNAIRE
du 21 Février au 14 Avril 2007
du mardi au samedi 21h00
durée du spectacle : 1h15
attention : pas de tarifs réduits le samedi
adresse : 53 rue Notre Dame des Champs 75006 PARIS
métro : ligne 12 – station Notre-Dame des Champs ; ligne 4 – station Vavin ou Saint Placide
réservations : 01 45 44 57 34
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Réservation : 08 92 68 36 22 (0,34 euro/minute)
- Sélection "Laissez-vous surprendre" du magazine "Par ici les sorties" (Janvier 2007)
- Sélection dans le site internet de la Fnac : http://www.fnacspectacles.com/place-spectacle/manifestation/Theatre-contemporain-QUAND-MEME-QMEME.htm
- Points de vente Fnac
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de Gérard Khoury
à Marie-Catherine Conti :
"Vous nous avez fait un double cadeau ce soir :
D'abord de nous offrir une interprétation remarquable, tour à tour vivante, lumineuse, émouvante, nous faisant passer du destin personnel de la comédienne et de ses origines italiennes à celui du message qu'elle incarne sur l'art intemporel du théâtre des Grecs à aujourd'hui.
Puis, deuxième cadeau, celui de porter si sobrement, mais avec toutes les nuances de l'intériorité et de l'intensité qu'il mérite, le texte de Danièle Sallenave. La réflexion de l'auteur touche à ce qui fait l'essentiel du théâtre : l'art du comédien, le rapport charnel à l'autre sans lequel il n'est point de vie,c'est-à-dire au théâtre le contact intime avec le public; enfin ce qu'aucun média virtuel depuis le cinéma jusqu'à à Internet ne peut communiquer : un rapport à la vérité humaine que les textes de théâtre communiquent quand ils sont incarnés par la flamme intérieure des comédiens, faisant partager drames et joies de l'existence. Danièle Sallenave est bien dans la filiation du siècle des Lumières et de la pensée de Diderot sur le théâtre tout en étant entièrement de son temps et de ses préoccupations.
Merci à vous deux pour cette belle soirée, passionnante et stimulante."
Rédigé par : Gérard Khoury | 24/02/2007 à 18:00
J'ai trouvé que la mise en scène était très intéressante, un peu comme un tableau abstrait dans lequel circule un personnage qui dira un texte en variant le ton suivant les passages narratifs, offrant ainsi des phrasés et parmi ceux qui m'ont le plus intéressé ce furent ceux dits sur ce qu'est "être" dans la société un artiste, un écrivain, un comedien: "la marge". Marie-Catherine Conti a su vraiment bien le faire passer, pour moi. Et, puis, j'ai été sensible aussi à l'idée de recherche du "vrai" au mépris de l'avoir et à la passion du théâtre qui était exprimée.
Rédigé par : Caroline Hoffman | 26/02/2007 à 12:12
Un témoignage émouvant sur le parcours singulier d'une comédienne, en même temps qu' un éloge vibrant du Théâtre et des mystères de la représentation.
Merci de tout coeur.
Rédigé par : Véronique Bron | 01/03/2007 à 14:03
Merci de nous avoir permis de récupérer l'émission de France Inter sur le site. Elle est très intéressante et nous fait découvrir de façon encore plus limpide
les motivations de l'auteur et de sa collaboratrice et comédienne . Leur pensée est noble et leur façon de défendre le théâtre, courageuse.
Même si c'est utopique ,il n'y a que l'utopie qui fait avancer les choses .... lentement ... mais il faut toujours garder confiance !
Mille fois Bravo! Continuez avec autant d'enthousiasme Marie Catherine, vous trouverez toujours des oreilles attentives, des yeux émerveillés et des coeurs émus .
Rédigé par : Janine Fleury | 05/03/2007 à 12:23
Jean-Luc de Lapoyade,
formateur
Je me suis laissé séduire par le texte. J'y ai trouvé une dimension psychanalytique, anthropologique, où l'on voit bien l'importance des limites des lieux, entre la scène et le public, le tabou et la transgression.
J'ai trouvé le spectacle précis et profond, magnifiquement servi, j'ai reçu une émotion profonde et juste. J'en suis sorti enrichi.
Merci
Rédigé par : Jean-Luc de Lapoyade | 05/03/2007 à 14:59
Un spectacle de qualité emblématique du théâtre !
Rédigé par : Madeleine GOBEIL-NOEL | 06/03/2007 à 11:13
J'ai été très touché par le spectacle, par la justesse du ton et le tressage
du biographique et du théorique, belle soirée sur le théâtre tel qu'on l'aime et surtout qu'on l'a aimé.
Rédigé par : Georges Banu | 06/03/2007 à 13:33
Le texte au ton si prenant de Danièle Sallenave, où la gravité, la conviction
se tempèrent de poésie et d'humour, est servi par un véritable tour de force de l'actrice, le "jeu dans le jeu" de Marie-Catherine Conti.
Superbe représentation !
Rédigé par : Sylvie Le Bon de Beauvoir | 06/03/2007 à 13:35
Ce flirt avec l'intime, quelle sensibilité, quel hommage à l'amour et au talent! Fascinant!
Un grand MERCI aussi à toi Geneviève de nous avoir signalé ce chef-d'oeuvre d'interprétation !
bz
Danièle
Rédigé par : Danièle HOUELBECQ | 08/03/2007 à 12:01
Il n'est pas si fréquent de voir des pièces contemporaines. Il n'est pas si fréquent, au fils des ruptures d'une narration qui oscille entre incarnations successives et commentaires, de voir interrogée sur scène la distance entre fiction et réalité. Il est encore moins fréquent de le voir dans un monologue. Car c'est bien de cela qu'il s'agit. Dans le texte de Danièle Sallenave d'une part, où se tissent habilement souvenirs de la comédienne, souvenirs vécus inventés écrits et finalement réappropriés annotés et commentés par l'auteur, délicatement, en un récit qui nous transporte au cœur même du théâtre, un récit tournoyant et vif, distancié et touchant.
Et dans le jeu et la belle interprétation de Marie Catherine Conti d'autre part, qui est au théâtre devant nous, public, qui se joue sous nos yeux des conventions et des codes, tour à tour espiègle et grave, et qui virevolte sur la frontière instable entre réel et fiction. Les masques deviennent peau, des portraits peints à même le visage. Le quatrième mur est tombé, nous voilà proche du miroir, prêts désormais à y entrer.
Il n'est pas si fréquent de voir tout cela. Pas si fréquent d'être à ce point touché. A ce point emporté par la beauté et la douceur d'un texte, par l'interprétation magnifique et la justesse d'une mise en scène. Il n'est pas fréquent sans doute, de voir du théâtre contemporain. Un grand merci.
Philippe Malone.
Rédigé par : Philippe Malone | 12/03/2007 à 01:12
Je viens de vivre un moment de théâtre, de littérature, unique; une expérience de vie, ce que nous appelions auparavant un "happening".
Il s'est passé quelque chose de vrai et de très fort: vivre en direct, grâce au jeu subtil et risqué de Marie-Catherine Conti, l'itinéraire d'une petite fille qui réalise le rêve de son père et de l'Italie: être acteur! et s'interroger en même temps sur le rêve de tout être humain: vivre sa vie, la comprendre, l'embellir, trouver sa singularité, son trésor...
Hymne au théâtre et au jeu, magnifiquement écrit par Danielle Sallenave, écoutant le récit de Marie-Catherine, petite, puis grande...
C'est la première fois que deux tableaux se mêlent et s'entrecroisent sans perdre la magie du théâtre: une prouesse qu'il faut souligner et qui fait réfléchir. Le réel et l'imaginaire présents sur la même scène: c'est à voir, à revoir, et à recommander.
Rédigé par : Sylvain Ohayon | 15/03/2007 à 12:07
Toute petite, dans les fêtes de famille, ma mère dansait sur la table du banquet, au son des violons tziganes, sous l’œil ému des convives.
Au même âge, je trouais la pointe de mes pantoufles en dansant en secret dans un couloir d’appartement. Pas besoin de tutu pour être comme les ballerines du théâtre municipal.
Ma fille abhorre la discipline des entrechats lêchés. En revanche, en échange, depuis toute gamine, elle fait danser les mots, les met en mouvement d’une baguette sûre et souple.
Valse à tant de temps qui perdure et qui chamboule fort. Quand même.
Rédigé par : Sonia Delmas | 15/03/2007 à 17:35
Quand on a grimpé, dans un silence religieux, l'escalier en colimaçon qui mène au "Paradis" (nom de la salle du Lucernaire où se donne "Quand Même"), quand on avance dans la pénombre de cette salle et que le décor se met lentement en place devant nous, alors, on sait que notre effort sera récompensé! Il l'est, en effet, au-delà de toute espérance! Il y avait ce texte magnifique sur le théâtre de Paul Claudel dans "l'Echange" . Il y a désormais cette pièce , "Quand Même", véritable hymne au théatre. Dans un silence respectueux et quasi-religieux, tous les spectateurs, sans exception ,ont retenu leur respiration pour mieux entendre un texte délicat, personnel, touchant ,transmis par une comédienne talentueuse. Quel magnifique hommage au Théâtre! Oui, c'est vraiment le Paradis au Paradis
Rédigé par : Virgil | 21/03/2007 à 17:19
pour les amoureux de théâtre, quel beau texte !et quelle belle ambassadrice d'une passion nommée théâtre, que la ligne de partage soit du côté scéne ou salle... merci pour ce grand moment d'émotion
Rédigé par : canelle | 23/03/2007 à 14:17
Quel délicieux moment ce fut ! Un texte ciselé qui nous mène à réfléchir sur ce qu'une pièce peut nous apporter en idée, en réflexion, en liberté même !.... Une interprétation sensible, délicate tout en nuances..... Un décor suggéré qui renforce le thème de la pièce.... Hier soir, l'ange du théâtre a frôlé mon âme en y déposant une perle de bonheur.
Rédigé par : brisat | 23/03/2007 à 14:20
Il y est question de théâtre, dans le sens large, des raisons pour lesquelles on devient acteur, pourquoi on continue à avoir cette envie dévorante "quand même", malgré l'attente, les petits rôles, les stages décourageants... M-Catherine y parle aussi des exigences de théâtre, de l'acte politique et poétique que cela constitue de monter sur scène... dans des salles des fêtes en Corse aussi bien qu'à Chaillot... et plus encore.
Tout cela est dit de façon très simple et pertinente, place le public au centre du processus et n'est surtout pas un spectacle réservé aux théâtreux. Il permet je crois à ceux qui ne vont jamais au théâtre d'approcher de près un de ces étranges êtres humains qui décident d'être acteurs. Et pour nous, acteurs, de retrouver en filigrane des échos de nos propres parcours, de recerner nos désirs, nos envies...
Un très joli moment, riche dans sa réflexion et dans l'émotion qu'il offre, plus fort que ce que j'en dis là...
Rédigé par : Christophe Dellocque | 24/03/2007 à 17:35